Un milieu à préserver

Sureté du Québec

Avec la période hivernale qui arrive à grands pas, la Sûreté du Québec désire rappeler à tous les conducteurs l’importance d’adapter leur conduite aux conditions climatiques et routières. En le faisant, ils réduisent les risques d’être impliqués dans une sortie de route ou dans une collision potentiellement mortelle.

Les policiers pourraient signifier des constats d’infraction s’ils constatent que la vitesse d’un automobiliste est excessive par rapport aux conditions routières, et ce, même si la limite indiquée sur les panneaux de signalisation est respectée.

En effet, selon l’article 330 du Code de la sécurité routière (CSR), le conducteur doit réduire sa vitesse lorsque les conditions de visibilité sont rendues insuffisantes à cause de l’obscurité, du brouillard, de la pluie ou de précipitations ou lorsque la chaussée est glissante ou partiellement dégagée. Les contrevenants s’exposent à une amende minimale de 60 $ plus les frais et à deux points d’inaptitude.

Les usagers doivent aussi déneiger leur véhicule et s’assurer que le pare-brise, les vitres, les phares, les feux de changement de direction et la plaque d’immatriculation sont libres de glace et de neige. Ne pas respecter ces règles de sécurité augmente les risques de collision, constitue un danger pour le conducteur, mais également pour tous les autres usagers sur la route et vous expose à des amendes.

De plus, depuis le 1er décembre, les véhicules doivent être munis de pneus conformes aux normes et conçus spécifiquement pour la conduite hivernale. Soulignons que l’utilisation de pneus d’hiver en bon état réduit de 25 % la distance de freinage d’un véhicule.

Bon hiver à tous!

Conseils de prévention concernant la fraude et les introductions par effraction

En cette période  trouble, les policiers de la Sûreté du Québec tiennent à vous rappeler quelques conseils de sécurité reliés à des cas de fraudes réelles vécues par nos citoyens.

Il existe diverses techniques que les fraudeurs utilisent. Les plus utilisés sont :

L’extorsion : Les consommateurs reçoivent des messages préenregistrés les informant que leur NAS est lié à une activité frauduleuse ou criminelle. Les fraudeurs se font passer pour des employés d’organismes fédéraux et prétendent que le NAS de la personne est bloqué, compromis ou annulé. Les fraudeurs leur demande ensuite de fournir des renseignements personnels (NAS, date de naissance, adresse, etc.) ou de vider leurs comptes bancaires et de déposer les fonds ailleurs.

  • Ne présumez jamais que les numéros de téléphone qui apparaissent sur votre afficheur sont authentiques.
  • Aucun organisme gouvernemental ne communiquera avec vous pour signaler le blocage ou l’annulation de votre NAS ou pour vous menacer de poursuites judiciaires.
  • Ne divulguez jamais de renseignements personnels au téléphone à un inconnu
  • Aucun organisme gouvernemental n’exigera que vous fassiez un paiement immédiatement ou que vous remettiez toutes vos économies aux fins d’enquête.
  • Vérifiez la légitimité des appels en composant le numéro de téléphone qui figure au dos de votre carte de crédit. Assurez-vous d’attendre quelques minutes après l’appel original avant de composer le numéro.

Prix: Les consommateurs se font annoncer qu’ils ont remporté un gros lot ou un prix important mêmes s’ils n’ont jamais acheté de billet ou participé à un concours. Ils doivent d’abord payer des frais initiaux pour récolter leur prix, qui ne leur sera jamais remis.

Stratagème de romance : Les fraudeurs utilisent tous les types de sites de rencontre et de réseautage social pour communiquer avec leurs victimes. Ils créent leurs comptes au moyen de photos volées d’autres personnes. Leurs antécédents sont souvent semblables à ceux de la victime et il n’est pas rare qu’ils affirment être dans l’armée, travailler à l’étranger ou être des gens d’affaires prospères. Ils ne tardent pas à déclarer leur amour pour gagner la confiance, l’affection et l’argent de leur victime. Ce type de fraude mise beaucoup sur les émotions des victimes et peut durer des mois, des années ou jusqu’à ce que la victime n’ait plus rien à donner. Les fraudeurs éprouveront toujours des ennuis financiers et ne pourront jamais rembourser leurs victimes, mais ils continueront de faire des promesses vides et de demander plus d’argent.

  • Quand vous tentez d’organiser une rencontre, méfiez-vous si la personne vous donne toujours des excuses pour annuler. Si vous finissez par vous rencontrer, faites-le dans un endroit public et donnez les détails de votre rendez-vous à quelqu’un.
  • N’envoyez jamais de photos ou de vidéos intimes de vous-même car celles-ci pourraient être utilisées pour vous faire du chantage.

Besoin urgent d’argent: Tout appel ou courriel d’un individu qui prétend être un ami ou un membre de la famille qui a des ennuis et qui a besoin d’argent immédiatement.

  • Méfiez-vous si un membre de la famille vous demande de l’argent de façon urgente et vous fournit des instructions sur la manière de lui envoyer le montant. Vérifiez auprès d’autres proches où se trouve le membre de la famille ou l’ami en question.

En ce temps des fêtes qui approchent, nous désirons également vous donner quelques conseils de sécurité si vous quitter votre demeure.

– Avisez un voisin en qui vous avez confiance.

– Faire ramassé le courrier et les journaux sont des gestes qui évitent de démontrer votre absence.

– Verrouillez les portes même si vous êtes présents à la maison.

– Éclairez bien tous les accès à votre résidence et utilisez une minuterie pour régler l’éclairage tant intérieur qu’extérieur.

-Ne laissez pas d’objet susceptible d’être facilement volés

Le numéro d’immeuble doit être visible à l’avant et à l’arrière (lorsque nécessaire) afin de permettre aux policiers ou autres services d’urgence de bien identifier votre résidence.

-Faites installer un système d’alarme et utilisez-le même lorsque vous êtes à la maison.

-Ne gardez pas des sommes importantes d’argent à la maison et gardez vos objets précieux dans un coffret de sûreté.

Si vous remarquez une activité suspecte dans votre entourage, n’hésitez pas à appeler nos policiers au 310-4141.

Cas vécu d’arnaque de faux prêteur

L’ACEF invite la population à la prudence

Dans la foulée d’une mise en garde publiée par l’Office de la protection du consommateur (OPC) et l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’Association coopérative d’économie familiale de l’Estrie (ACEF Estrie) invite la population à se méfier des prêteurs trouvés sur Internet.

L’ACEF Estrie a en effet reçu un consommateur victime d’une telle arnaque. Son histoire peut aider d’autres consommateurs à ne pas tomber dans le panneau. Il s’agissait de “Crédit solution plus”, mais nous pouvons supposer qu’il y a plusieurs fraudeurs et plusieurs “noms d’entreprises” utilisés.

Voici donc le cas en question. Le consommateur avait trouvé le prêteur « Crédit solution plus » sur Internet et avait demandé un prêt.  La supposée entreprise avait accepté d’accorder un prêt au taux avantageux de 4%, et envoyé un contrat par texto puis demandé au consommateur de payer des frais de notaire avant de verser le montant du prêt. Il y avait un problème technique (probablement planifié) pour ce versement, et comme c’était pressant, l’entreprise a indiqué par texto au consommateur de faire un virement bancaire directement dans le compte du notaire. Une fois ce virement effectué, le faux prêteur demandé des frais pour l’assurance-prêt, conditionnel au versement du prêt. C’est cette 2e demande qui a mis la puce à l’oreille du consommateur.

Celui-ci est venu à l’ACEF Estrie, dans le but de voir s’il pouvait annuler le contrat de crédit, qu’il croyait encore valide à ce stade. Nous avons alors fait des vérifications : “Crédit solution plus” a un site internet, mais pas de permis de prêteur de l’OPC, ni d’enregistrement au Registre des entreprises du Québec. Le  “supposé notaire” à qui l’argent a été versé n’est pas inscrit à l’Ordre des notaires. Et le “contrat” d’assurance-prêt envoyé était bidon aussi, avec un autre nom d’une “supposée notaire” non inscrite à l’Ordre des notaires.

Le consommateur s’est donc bel et bien fait arnaquer d’un montant d’environ 700 $ et le montant aurait été plus élevé s’il avait payé la « supposée assurance-prêt » de 1 400 $. Par ailleurs les fraudeurs ont maintenant ses informations personnelles, incluant ses coordonnées bancaires!

La morale de l’histoire : ne JAMAIS VERSER D’ARGENT avant un prêt, et faire les vérifications (entre autre que le prêteur a un permis de l’OPC) avant de communiquer vos informations personnelles en vue de conclure un prêt. Il faut aussi savoir qu’avec un virement bancaire, vous n’avez pas de possibilités de ravoir votre argent. En tout temps, surtout lors de transaction à distance, un paiement par carte de crédit vous protège mieux, par un recours appelé “rétrofacturation”. Paypall offre aussi certaines protections.

Pour information contactez Mme Sylvie Bonin

Coordonnatrice ACEF Estrie

819-574-5198

Les policiers de la Sûreté du Québec, tiennent à rappeler quelques conseils de sécurité aux résidents à l’approche des vacances.

Voici donc quelques conseils de sécurité :

  • Lors de vos absences, surtout prolongées, avisez un voisin en qui vous avez confiance. Ce dernier sera plus vigilant et portera une attention particulière aux allées et venues vers votre demeure, aux véhicules qui peuvent sembler suspects et à tout rôdeur dans le voisinage. Faire ramasser le courrier et les journaux sont des gestes qui évitent de démontrer votre absence.
  • Il s’avère efficace de connaître votre entourage immédiat et de vous entendre avec ces voisins pour qu’ils soient plus alertes et signalent toute irrégularité à la police. Plusieurs interventions policières ont permis l’arrestation de suspects grâce à la vigilance de plusieurs citoyens.
  • Verrouillez les portes même si vous êtes présents à la maison et taillez les arbustes et les haies afin que la résidence soit visible. Éclairez bien tous les accès à votre résidence et utilisez une minuterie pour régler l’éclairage tant intérieur qu’extérieur.
  • Ne laissez pas d’objets accessibles pouvant servir à s’introduire dans votre résidence (échelle, outils, etc.) ni aucun objet susceptible d’être aisément volé (tondeuse, bicyclette, souffleuse à neige, etc.).
  • Le numéro d’immeuble doit être visible à l’avant et à l’arrière (lorsque nécessaire) afin de permettre aux policiers ou autres services d’urgence de bien identifier votre résidence.
  • Installez des serrures et verrous sécuritaires sur toutes les portes extérieures y compris les portes de garage.
  • Au besoin, installez des dispositifs secondaires de verrouillage (clous, barres) sur les fenêtres et les portes coulissantes et renforcez les cadres de porte en bois d’une plaque de métal à la hauteur de la serrure.
  • Faites installer un système d’alarme et utilisez-le même lorsque vous êtes à la maison.
  • Ne gardez pas des sommes importantes d’argent à la maison et gardez vos objets précieux dans un coffret de sûreté. Buriner ses biens est un moyen efficace de prévenir le vol.

La collaboration des citoyens est essentielle au travail des policiers. Si vous apercevez une personne suspecte dans votre secteur, notez une brève description de celle-ci; le sexe, l’âge approximatif, la couleur de l’habillement et les signes particuliers, tels que les tatouages, cicatrices, vêtements ou bijoux particuliers. Pour les véhicules suspects, relevez en premier lieu le numéro de la plaque d’immatriculation, ainsi que la couleur et la marque.

Si vous remarquez une activité suspecte dans votre entourage, n’hésitez pas à appeler nos policiers au 310-4141.

 

Service des communications

Sûreté du Québec

www.sq.gouv.qc.ca

IMPLANTATION DU PROJET SEXTO

Les centres de services (CS) Dunham et Richmond déploieront graduellement le Projet SEXTO en Estrie afin d’intervenir rapidement et efficacement dans les situations de sextage chez les adolescents et ainsi limiter les répercussions importantes qu’elles peuvent occasionner.

La Sûreté du Québec s’unit au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) au milieu scolaire, à la Régie de Police de Memphrémagog ainsi qu’au Service de police de Sherbrooke afin d’instaurer ce projet initialement conçu par le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme et ses partenaires. Intervention, prévention, formation ainsi que des outils adaptés sont au cœur du développement de ce projet.

Son objectif est de permettre aux écoles et au personnel policier d’intervenir dans un cadre défini avec des outils et une démarche d’intervention novatrice et unique afin de limiter la propagation des images et diminuera les conséquences pour les victimes.

Pour ce faire, une formation a été développée et sera maintenue à jour afin que les policiers et le personnel des écoles désignés puissent adapter leurs interventions auprès des adolescents concernés. Des trousses SEXTO seront aussi distribuées à ces intervenants formés dans les différentes écoles participantes afin de prêter assistance dans les situations de sextage chez leurs jeunes.

En plus d’intervenir directement sur le terrain, la méthode d’intervention SEXTO vise également à sensibiliser les élèves ainsi que leurs parents au phénomène du sextage. Ce phénomène étant grandissant chez nos jeunes, il est primordial pour tous les partenaires de les sensibiliser et de les familiariser aux conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles, sociales et légales du sextage.

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Service des communications et de la prévention

Direction des communications

Sûreté du Québec  – Directeur des poursuites criminelles et pénales

Montréal – Grand quartier général

418-473-2792 ou
438-838-5012
www.dpcp.gouv.qc.ca